L’étude d’impacts
Au-delà de l’étude paysagère, le développement du projet éolien de Chantonnay a nécessité de longs mois d’études, permettant ainsi de définir le meilleur projet possible, cohérent, intégré au territoire et dans le respect de l’environnement et des populations.
Les études de vent
Un mât de mesure de vent a été installé sur le site en décembre 2016. Il a permis d’estimer précisément le potentiel éolien et le productible attendu du futur parc. Ces études ont également permis de choisir le modèle des éoliennes qui seront installées sur le site.
Les études environnementales
Un bureau d’études indépendant a réalisé l’ensemble des expertises de terrain sur la faune et la flore.
Un inventaire des espèces animales et végétales a été réalisé sur le site et ses abords. Ce diagnostic a permis d’identifier les enjeux environnementaux au sein de la zone d’étude et d’évaluer la compatibilité du projet avec les milieux identifiés. Dans le cas de Chantonnay, les enjeux sont relativement faibles puisqu’il s’agit à 95 % d’un secteur de grandes cultures. Le réseau de haies ainsi que les secteurs de prairies pâturées sont les seuls éléments paysagers qui peuvent présenter un intérêt pour la biodiversité, notamment pour le transit des chiroptères. Les enjeux migratoires pour l’avifaune s’avèrent être modérés car les migrations sont diffuses et en faible nombre.
Le bureau d’études a ainsi établi les recommandations suivantes :
- privilégier un éloignement des haies et éviter leur destruction,
- préserver les quelques arbres d’intérêt présents (arbres têtards).
L’éTUDE ACOUSTIQUE
L’étude acoustique consiste à mesurer le niveau sonore ambiant depuis les habitations alentours puis de vérifier par simulations des futures éoliennes que le parc éolien respectera la réglementation acoustique. Cette réglementation prévoit notamment qu’un parc éolien ne doit pas générer une émergence de plus de 5 dB(A) le jour et 3 dB(A) la nuit.
Le bruit d’une éolienne est la somme de plusieurs « bruits » :
- le bruit mécanique : il est essentiellement perceptible lorsque l’éolienne commence à fonctionner. Il est dû aux différents mécanismes présents dans la nacelle.
- le bruit aérodynamique : dû à la rotation des pales fendant l’air et dû au passage de la pale devant le mât.
Les éoliennes modernes sont beaucoup plus silencieuses qu’ont pu l’être les premiers modèles : ce fut d’ailleurs l’une des principales préoccupations des constructeurs d’éoliennes durant ces 10 dernières années.
A Chantonnay, des micros ont été installés en 5 points de mesure autour de la zone d’implantation et ont permis de mener à bien deux campagnes de mesures acoustiques en décembre 2016 et en mai 2017. L’implantation des éoliennes prend en compte les sensibilités acoustiques locales et l’étude fait apparaître que les seuils réglementaires seront respectés. Des vérifications seront effectuées après la mise en service du parc pour s’assurer que le dispositif permet le respect de la réglementation en vigueur. Des corrections seront apportées si nécessaire.